Anthony Walker

— nom, prénom ; anthony walker — naissance, âge ; trente-neuf ans, né à Chicago un certain 24 Janvier 1981 avant d'arriver doucement sur les côtes de La Nouvelle Orléans quelques années plus tard, la quarantaine approche désormais à grands pas. — origines  ; américain. néanmoins, si l'on remonte quelques générations plus haut, on découvrira sûrement quelques gouttes de sang anglaises, écossaises ou encore irlandaises.— orientation sexuelle, situation ; actuellement célibataire, il le clame haut et fort. pourtant, ça n'a pas toujours été facile. il a été fiancé, il a aimé mais la vie a fait que. une bisexualité à moitié assumée par ailleurs. — occupation ; formation au fbi avant de devenir flic profiler. il part en road trip après une expérience traumatisante et revient plusieurs années plus tard en tant que détective privé. — situation familiale ; sa situation familiale n'a jamais été facile. très jeune, il a perdu sa mère, tombée malheureusement malade. le cancer l'a subitement emporté avant qu'il ait vraiment conscience de tout cela. son père s'est tué au travail pendant ce temps, s'occupant peu de sa famille. malgré tout, anthony l'a toujours admiré. — à la nouvelle-orléans depuis ; ses huit ans. il a pu la quitter quelques fois pour des voyages, mais il est toujours revenu sur ses pas.

— anecdotes rapides ; adore les fêtes. et draguer à droite à gauche. aimerait cependant se poser. il a déjà touché à pas mal de drogues avant de dire stop. il est clean depuis son retour à NOLA, y'a 4 ans. + très respectueux des traditions, loyal. admire son père depuis toujours (inspecteur de police) + est arrivé à NOLA à l'âge de 8 ans. est repartit à 28 ans, pour un immense road trip de plusieurs années. + mordu de mécanique (retape des motos, voitures). mordu de sports extrêmes et de sensations fortes. (a excellé en vtt, escalade et course automobile). mordu d'énigmes (d'où son métier). + a un frère jumeau qui a été enlevé quand il était gamin (elijah). peu de temps après, sa mère est décédée d'un cancer. + aime boire un bon café corsé le matin. toujours au taquet, du matin au soir, à sauter partout. (jamais diagnostiqué, mais peut-être hyperactif) + a eu beaucoup de relations toxiques et destructrices. désormais, il sent qu'il se fait vieux et il aimerait arrêter ses conneries. + espérait devenir inspecteur comme son père. n'a pas suivi sa voie pour réaliser le dernier vœu de sa mère, qui ne souhaitait pas qu'il ait une vie si lourde de responsabilités.

— caractère ; tendre, impulsif, protecteur, susceptible, drôle, rancunier, ingénieux, belliqueux.

— one ; malgré son âge, anthony ne rate pas une occasion de faire la fête, de faire des blagues, de draguer à droite à gauche sans qu'il n'y ait jamais rien de sérieux. il ne cesse de répéter qu'il aime profiter de l'instant, ne refusant jamais une bonne bière ou un bon verre de whiskey.
— two ; homme très respectueux des traditions, de la famille, d'une loyauté très prononcée, il ferait tout pour sa famille tout comme il donnerait tout pour sa seconde famille : amis de longue date auxquels il tient énormément, toujours là pour faire rire quand on a besoin de lui et eux seuls le savent, il est une très bonne oreille et un très bon conseiller quand on vient lui demander sérieusement quelque chose.
— three ; il a toujours admiré profondément son père, depuis son plus jeune âge. après le décès de sa mère, il est devenu distant et plongé dans son travail mais il offrait malgré tout à son fils un peu de son temps, lui apprenant les choses les plus importantes de la vie. il est particulièrement admiratif de son métier (inspecteur) mais n'a jamais souhaité pleinement poursuivre sur ses pas, honorant la volonté de sa mère. « Je veux que mon fils ne devienne jamais inspecteur, comme toi. C'est trop dur, trop risqué. Protège-le de cette voie dans laquelle tu t'es empourprée. » semblait-elle dire. C'était son père qui lui répétait constamment, constatant lui-même que le métier et la vie qu'il menait n'était pas celle qu'il souhaitait pour son fils.
— four ; anthony a passé de nombreuses années à se chercher, entre les filles, l'alcool, la drogue parfois avant d'arrêter rapidement, les multiples études dans différents domaines : informatique, science sociale, sport, automobile, économie. rien ne semblait convenir. tout l'attirait vers le métier de son père. un soupir, des théories sur l'avenir. il n'avançait à rien, il ne voyait pas le futur sous ses yeux. il ne parvenait pas à aligner l'horizon, tout était flou, bancal. il commença par des petits boulots dans des magasins de jeux vidéos.
— five ; peu avant la trentaine, en ayant marre de rester planté là à rien faire, rêvant de voyage et de découvertes, cherchant encore son chemin, anthony a décidé de faire sa valise sur un coup de tête, partant avec une belle jeune fille prête à faire le chemin à ses côtés. de longues journées à s'éloigner de son pays natal et puis de longues nuits à rouler dans les grandes routes magnifiques des états-unis. la route 66, le passage le plus fréquent. il passait de villes en villes, se faisant des amis, retournant très rarement chez lui. lorsque l'argent manquait, il utilisait la bonté des hommes. et lorsqu'elle n'était pas suffisante, alors il se tuait à la tache pour payer l'hôtel et manger un peu avant de claquer le reste dans l'alcool, les fêtes, la coke. anthony profitait sincèrement de la vie ; ces voyages l'ont fait grandir, savoir ce qu'il voulait dans la vie.
— six ; il était aussi pas mal préoccupé par l'existence d'un jumeau. il savait donc que dans cette vie, quelque part, existait un homme dont le même sang coulait dans ses veines. une folie, une curiosité. dans les premières années de sa vie, il avait pourtant été effrayé. puis il avait grandi, posé des questions qui étaient restées sans réponse pour finalement espérer dans un petit coin de sa tête qu'en parcourant le monde, il parviendrait à rencontrer son jumeau, en vain.
— seven ; anthony et les relations amoureuses, une immense histoire, avec de nombreux chapitres et peut-être des dizaines de tomes. on pourrait en parler pendant des années ; malheureusement, nous n'avons pas ce temps, alors autant résumer rapidement. dragueur émérite, je-m'en-foutiste et un brin curieux. ces magnifiques qualités l'ont menés à tremper sa nouille très tôt, un peu n'importe comment avec un peu n'importe qui. heureusement pour lui, aucune maladie à retenir de tout cela, mais possiblement une ou deux femmes enceintes. quelques mariages infructueux. des relations toxiques, douloureuses, compliquées. des expériences curieuses avec des hommes. bref, la totale. cependant, les galères auront été nombreuses. les découvertes pour assouvir sa curiosité aussi. et il en garde ainsi toujours de très bonnes anecdotes qu'il raconte à qui veut l'entendre. et même s'ils ne veulent pas, parfois.
— eight ; grand adepte des sensations fortes, il aime ressentir l'adrénaline couler dans ses veines, le coeur battre à tout rompre, la sensation que tous ces organes quittent son corps ou du moins, s'en détachent. sentiment infini, incapable de s'en passer, il a passé des années à tester tout ce qu'il pouvait. les sauts en chute libre, des sessions d'escalade (discipline dans laquelle il excellait le plus), parachute, plongée, du VTT de descente qu'il continue de pratiquer encore aujourd'hui. dans sa jeunesse, il profitait même de sa souplesse et de son agilité pour grimper sur ses toits et sauter d'un plateforme à l'autre. l'âge semble rouiller petit à petit ses articulations et alléger ses muscles, mais il ne s'avoue pas vaincu. dans l'idée du sport, suivant les goûts de son père, il aime beaucoup le basket dont il regarde les matchs fréquemment avec le baseball, qu'il pratiquait parfois même avec lui.
— nine ; dans cette lancée, tony a aussi pris sa passion pour la mécanique avant de dévier sur la course automobile. pendant un moment, il a détenu une Triumph, moto presque légendaire aux yeux de l'un de ses amis, avant de se rabattre à nouveau sur les voitures. âme énigmatique mais âme d'artiste aussi, il profite parfois de son temps libre pour retaper une bécane ou une bagnole, de la couleur, des motifs. un esprit en fusion quand cela parle de design automobile et de puissance, de toute façon. autre chose qu'il a pris de son père, son style musical. anthony a grandi au milieu des classiques : nirvana, metallica, queen, ac/dc, gun's and roses, bon jovi, linkin park, system of down et parfois se glisse au milieu de cette folie quelques douceurs issues de ses propres recherches, dans le carton de vinyle au fond de l'armoire dans laquelle il réside encore quelques vinyles ayant appartenus à sa mère. que de jolies choses, en somme.
— ten ; guidé par de nouvelles envies, tony est ressortit immensément grandi de son road trip et de ses expériences. aujourd'hui, et ce à la consternation que quelques amis, il garde au plus profond de lui des envies de fonder une famille, aussi tard soit-il. il aimerait se poser doucement quelque part auprès d'une personne qu'il chérit et qu'il aime profondément. il aimerait rencontrer la personne avec qui il partagerait tout. il sait qu'il est toujours en retard dans sa tête, à réaliser les choses toujours trop tard. les études, la vie familiale. tout semble lui arriver en pleine figure en décalé. malgré tout, il n'a aucun regret concernant la vie qu'il a pu mener.

L'ombre plane depuis des années sur la famille Walker. On a toujours plaint, à La Nouvelle-Orléans, le père et son gamin. Un duo particulièrement explosif, les attitudes sévères et surprotectrices de papa contre l'indépendance et l'impulsivité du petit, il était évident que Tony tenait de lui. Deacon était un homme bon, au fond. Mais, d'aussi loin qu'il s'en souvienne, les souvenirs avec cet homme sont rares.

— Il paraît qu'il a perdu sa femme d'un cancer et qu'il est très dur avec son fiston !
— Oh, poor boy.

Les rumeurs allaient bon train sur le dos des Walker. Si personne n'en parlait, tout le monde savait en effet que peu après la naissance d'Anthony, sa mère avait vu son état de dégrader soudainement, sans que Deacon ne puisse rien y faire. Il aimait Lily et son fils du plus profond de son âme.
Mais le mystère trônait, comme une aura autour de la maison des Walker. Le flic se faisait très discret, très impliqué dans son travail cependant. Ce ne fut que des années plus tard qu'Anthony, amoureux des énigmes, comprit à lui tout seul la triste vérité : ils avaient emménagé ici dans l'unique but de retrouver quelqu'un, mais qui ?
Évidemment, tirer les vers du nez de son père, du haut de sa petite quinzaine d'années, était impossible. Alors, à la manière de son père, Tony investigua, fouilla, des semaines durant.

Fatigué, épuisé, l'évidence lui tomba finalement sur le coin du nez, lorsqu'il était complètement désespéré.
Tony avait un frère. Et lorsque la plus grosse pièce manquante du puzzle se glissa sous son museau, il comprit alors tout ce qu'il se tramait.
Elijah Reyes.
Quelques temps après la naissance d'Elijah, celui-ci avait dû être enlevé pour des raisons qui lui échappaient encore. Son père, l'un de meilleurs enquêteurs de Chicago à l'époque, avait finalement retrouvé la trace du kidnappeur. Mais lorsqu'il arriva en face de cet homme, c'était déjà trop tard : l'enfant avait été donné à une famille. Alors Deacon avait demandé une mutation à La Nouvelle-Orléans. Il avait traqué, surveillé, pisté les deux parents, jusqu'à se rendre compte, attendri, qu'il valait mieux que son fils soit glissé dans les bras d'un couple aimant plutôt qu'auprès d'une famille complètement déchiré. Prenant le soin de garder le secret tout en veillant sur lui de loin, il tentait tant bien que mal de protéger ses deux fils.
L'élément qui échappait à Tony restait l'âge de son frère. Les dates ne concordaient pas. S'il était né en 1982 et sa mère tombée malade très rapidement après, avant de succomber, Elijah ne pouvait alors pas être son petit frère. Et imaginer un grand frère ne semblait pas non plus plausibles. Il avait tenté toutes les angles. Jusqu'à ce que l'année suivante entrent dans l'école deux sœurs pratiquement identiques. De parfaites jumelles, incroyablement belles ; et enfin, cela lui sauta aussitôt à la tête : il avait un jumeau ! Pas seulement un frère. C'était bien plus fort, bien plus important, connecté.

Pour autant, la peur habitait désormais tout son être. Il était incapable de faire désormais plus de recherches pour remonter à son jumeau. Il se sentait complètement submergé par la situation, tant et si bien qu'il décida d'enfouir toutes ses découvertes au fond de lui-même, se concentrant alors sur la recherche de lui-même. Ainsi, des années durant, il enchaîna entre différentes études, différentes filles, l'alcool et les drogues, la folie et les fêtes à pas d'heure, les insomnies et les races de fin de soirée.
Ne sachant pas comment gérer la situation, il préférait tuer son corps à petit feu jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus, qu'il confronte son père, qui fit la sourde oreille. Et, à l'issue d'une dispute alarmante, après quelques coups envoyés, le sang coulant encore de ses poings, de ses tempes, de sa lèvre ensanglantée, Anthony claqua la porte sur son père et fuya. Road trip improvisé avec ses maigres économies pour découvrir le monde, se chercher, se comprendre jusqu'à ce que, quelques années plus tard, Anthony se lasse et revienne à La Nouvelle-Orléans.

Entre temps, son père avait pris un chien pour se tenir compagnie. Le même qu'ils avaient eu durant l'enfance de Tony ; il lui avait même donné le même prénom. Si son père jouait toujours les tombes, Anthony apprit à ses dépens que s'il voulait sincèrement rencontrer son frère, il allait devoir prendre son courage à deux mains et confronter l'homme.
C'est ce qu'il fit.

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